N’étant pas une grande joueuse de jeux de course sur mobile, ce test d’Asphalt 9: Legends a été pour moi l’occasion de me faire un avis sur cette licence d’anthologie sur smartphones proposée par Gameloft. Asphalt 9 respire l’interdit des explosions de voiture en pleine course et les belles finitions. C’est l’effet cool assuré par des voitures qui en ont sous le capot.
Une boucle de gameplay qui fonctionne avec des bolides sublimés
Pour débuter ce test d’Asphalt 9: Legends, faisons un point sur les différents éléments de jeu. En ouvrant l’application pour la première fois, vous entamerez évidemment un mode carrière, qui dissimule derrière chaque course un objectif principal (être dans le top 3) et un ou plusieurs objectifs secondaires. Vous commencez avec une Lancer Evolution de Mitsubishi que vous ferez passer au garage pour améliorer ses performances dans plusieurs catégories.
L’amélioration des voitures de course
Vous pouvez augmenter sa vitesse maximum, sa puissance d’accélération, sa tenue de route et son nitro. Cela vous coûte des crédits (monnaie doré en haut à droite de l’écran) que vous obtenez simplement en participant aux courses ou en les remportant.
Toutefois, cela n’est valable que pendant un temps, puisque le système gacha du jeu vous impose de collectionner des fragments de voiture afin de leur ajouter une étoile. Si vous ne pouvez pas monter le niveau d’étoile d’une voiture, vous ne pourrez plus l’améliorer passé un certain point. Nous reviendrons sur mon avis sur Asphalt 9 et son modèle économique plus loin dans l’article.
Ces améliorations déterminent le score de puissance de votre voiture, qui, idéalement, ne doit pas se trouver trop en dessous du minimum recommandé pour participer à une course.
Les courses et modes de jeu
Au fil des courses en mode carrière, vous obtiendrez également des récompenses spéciales sous la forme de monnaie supplémentaire ou de schémas de voiture. C’est ainsi que vous débloquerez votre voiture suivante, une BMZ Z4 LCI E89.
Ensuite, vous aurez certainement envie d’autre chose que des courses en mode carrière, alors voyons voir quels modes de jeu propose Asphalt 9 dans ce test. Si vous ne souhaitez pas vous mesurer à d’autres joueurs tout de suite, vous pouvez profiter des events solo quotidiens pour récolter des récompenses bonus qui viendront s’ajouter à celle de votre carrière.
Toutefois, l’idéal reste d’entreprendre de faire la course avec d’autres joueurs. Pour vous trouver des amis et gagner du loot en équipe, vous avez le choix entre rejoindre un club ou en créer un, à la manière d’une guilde. L’essentiel du gameplay des modes supplémentaires sera du PvP. Les deux modes de course principaux de ce test Asphalt 9 : Legends sont le mode Ghost Slipstream et le mode Ultima RS.
Quel que soit votre mode de prédilection, vous profiterez d’un matchmaking très rapide, ce qui s’explique par une bonne structure de compétition mais aussi par la durée des courses (en général trop courtes) qui implique un changement d’adversaires fréquent.
Dans le mode Ghost Slipstream, votre unique objectif sera d’utiliser l’aspiration de vos adversaires. Pas besoin de faire la course en tête pour l’emporter, mieux vaut piquer de la vitesse à vos concurrents en les suivant de près. Au sol, le tracé de vos adversaires est marqué par un flux néon bleu, le Slipstream. Ce flux remplit directement votre jauge de nitro, ce qui vous permet d’être à fond presque toute la course si vous jouez correctement. J’ai trouvé le mode Slipstream un peu trop téléguidé mais marrant et plutôt grisant. Oubliez-le si vous jouez avec le Touchdrive ON, vous ne jouerez tout simplement pas !
Le mode Ultima RS de ce test Asphalt 9 est clairement mon préféré. Il ne met pas en avant les joueurs qui ont mis de l’argent de le jeu et offre à tous la possibilité de prouver leur skill sur le circuit. Tous les joueurs ont la même Ultima RS à conduire pour remporter la course et le meilleur pilote sera le premier arrivé. Le problème étant que vous n’avez droit qu’à un nombre de courses limité et qu’ensuite le plein vous prendra 5 heures à faire.
Test Asphalt 9 du Touchdrive qui mise sur l’accessibilité
Asphalt 9 active automatiquement la fonction Touchdrive lors de vos premières courses. Vous pourrez la désactiver par la suite, mais cela vous permettra de prendre en main votre véhicule et de vous habituer à la sensation de course avant de jouer normalement.
Mon avis sur le Touchdrive d’Asphalt 9 : Legends
Avec le mode Touchdrive ON dans ce test d’Asphalt 9 : Legends, vous ne pourrez activer que le drift et le nitro. Ainsi, les trajectoires sont contrôlées par l’IA constamment et vous n’avez pas à vous préoccuper de louper un virage ou de faire une sortie de route.
C’est un peu comme apprendre à marcher avant de courir. Pour certains, ça semble essentiel et pour d’autres c’est une étape inutile. En Touchdrive OFF, vous pourrez contrôler votre véhicule en penchant le smartphone à gauche ou à droite pour le faire tourner, à la manière d’un volant Mario Kart. C’est avec le mode Touchdrive OFF que le jeu à réellement commencé pour moi et que j’ai pu me faire un avis sur les sensations de course d’Asphalt 9.
Des graphismes et une bande-son tout simplement parfaits
C’est tout ce qu’on attend d’un jeu de qualité sur mobile. Ceux qui se plaindront du manque d’anti-aliasing n’ont probablement aucune idée des ressources que cette technologie pompe dans la machine qui le fait tourner, ce qui nuirait grandement aux performances et aux sensations de course. Mais ce n’est un problème auquel seul Asphalt 9 doit faire face, la plupart des jeux y sont confrontés.
Les graphismes sont resplendissants et colorés, rehaussés par des ambiances lumineuses bien choisies, des FX néons ultra dynamiques et des textures détaillées. L’interface, quoi que pas toujours pratique pour naviguer, s’accorde très bien au reste du jeu. D’ailleurs, je dois admettre dans cette review que je crois que c’est la première fois que je chante par dessus de la musique dans un menu de jeu (allez, à part dans Just Dance), parce qu’entendre un titre de The Score en choisissant ma voiture était vraiment cool.
Test du modèle économique d’Asphalt 9, un peu trop chargé pour les casual
Les casual players qui apprécieront de débuter avec le Touchdrive ON pour prendre le temps de s’adapter à la vitesse avant d’utiliser leur smartphone comme volant de voiture seront certainement déçus par un modèle économique trop punitif.
Je comprends l’intérêt financier pour l’éditeur et le studio de développement de bloquer des modes de jeu au bout d’un certain temps, mais quand on voit le détail apporté avec passion dans ces modes, il me semble toujours déconcertant de les cacher derrière des limites de temps puis des paywalls. Les schémas de voiture ne facilitent pas non plus la vie des joueurs qui ont plus de mal à collectionner les bons qu’à trouver des Pokémon shiny.
Pour conclure ce test d’Asphalt 9, mon avis sur le jeu est assez positif. N’ayant pas joué aux précédents titres de la licence, je peux difficilement le comparer à ses prédécesseurs, même si certains le jugent techniquement un peu en dessous d’Asphalt 8 sur mobile. Le fait est qu’Asphalt 9 est un jeu qui mêle belles courbes, conduite agréable, sensation de vitesse et environnements aux finitions splendides sur un petit format, et le fait de manière honorable. On regrette son modèle économique peu permissif qui ne permet pas de profiter autant du jeu qu’on le souhaiterait, mais ce jeu gratuit ravira les amateurs de jeux de course sur mobile tout en puissance et en acrobaties.